Lilyan Chauvin naît le 6 août 1925 à Paris. Si sa mère, Emilia Speltiens, est française, son père Pantaléon Pierre Zemoz, est lui originaire de Villeneuve, en Vallée d’Aoste.

Après avoir envisagé des études de droit, elle gagne bien sa vie en travaillant pour la radio en France et décide de se tourner vers le show business. Elle étudie à l'École de Cinéma de Paris and suit le cours de Jean-Louis Barrault, toujours à Paris.

Elle a 21 ans quand elle part pour New York, où acquiert sans problèmes la citoyenneté américaine, son père ayant servi dans l’U.S. Army pendant la Grande Guerre et ainsi mérité de devenir citoyen des États-Unis. À sa naissance, Lilyan était, par conséquent, la fille d’un Américain et il lui suffit de démontrer son lien de parenté pour voir ses droits reconnus.

Lilyan suit les cours de l’Actors Studio et améliore son anglais au Cours Berlitz. Elle qui parle déjà espagnol, allemand, italien et russe, devient rapidement l’un des meilleurs professeurs de l’école et se voit confier le soin d’aider les acteurs à prendre l’accent qui convient à leurs divers rôles.

Actrice, elle tourne avec les plus grands réalisateurs (Steven Spielberg, les frères Coen, Stephan Hopkins…) et a pour partenaires John Wayne, Barbra Streisand, Omar Sharif, Susan Sarandon, Leonardo di Caprio, Martin Sheen, Nathalie Baye ou Tom Hanks, pour n’en citer que quelques-uns.

Elle joue aussi beaucoup de seconds rôles dans des films ou de nombreuses séries (Mission Impossible, Mannix, Star Trek, ER, CSI, The X-Files, Murder She Wrote, Magnum P.I. et, plus récemment, Friends, où elle interprète la grand-mère de Joey).

Lilyan Chauvin est également l’un des professeurs d’art dramatique les plus recherchés et appréciés de Hollywood. Elle donne des cours privés mais enseigne aussi à l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA) et à l’Université de Californie du Sud (USC).

Passionnée par la lecture et la nature, elle est aussi particulièrement attachée aux causes féminines, surtout dans le cadre du monde du spectacle : membre pendant 39 ans de l’association Women in Film, elle en est à deux reprises la vice-présidente.

Elle meurt le 26 juin 2008 à Studio City en Californie.

Au moment de son décès, sa tante Perside, qui vit encore à Villeneuve, évoque son souvenir dans une lettre publiée sur le blog dédié à l’actrice.

L'abbé Charles-Albert Ferina est un représentant de la vaste communauté de religieuses et religieux originaires de la Vallée d'Aoste qui choisirent de devenir missionnaires, incarnant ainsi une forme d'émigration très spéciale, mais assez répandue en Vallée d'Aoste entre le XIXe et le XXe siècle, surtout par rapport à la population totale du diocèse.

Issu du Petit Séminaire, formé au Séminaire français de Rome et aux Universités Grégorienne et Apollinaire, l'abbé Ferina fut pendant vingt ans vicaire et curé de différentes paroisses du diocèse d'Aoste.

En 1899, il débarqua à New York, où il fut pendant quelque temps vicaire de la paroisse de Sainte-Lucie (St. Lucy's church) de East Harlem, avant de devenir responsable de la paroisse de Sainte Rita de Cascia (St. Rita of Cascia) dans le Bronx, un quartier peuplé d’émigrés venus d’Europe, à l'époque.

Il maintint cependant des contacts avec la Vallée d'Aoste et, en particulier, avec Mgr Joseph-Auguste Duc, l'évêque du diocèse.

 

Lettre de l'abbé Ferina à Mgr Duc,
(depuis St-Rita's Rectory, Bronx Borough, New York, 22 décembre 1908)

« C'est étourdissant que le mouvement que se donne les Américains pour le Christmas, Noël. C'est un assaut aux Magazins qui jouent à s'imposer et à se refournir les uns mieux que les autres. Partout, chacun reçoit et fait ses présents. J'ai bien ma part. Les rentes de la paroisse ont diminué mais les dépenses sont bien les mêmes. Christmas me coûte au moins 200 $, sans compter les présents personnels. Chaque enfant du catéchisme a eu dimanche dernier sa boîte de candy (bonbons) avec la carte. Mes enfants de Messes, le Junion Choir, les enseignants et enseignantes de catéchisme, 35 environs, le Chœur, le Cercle des dames (pour les pauvres), chacun veut sa petite part (...) La Messe de Noël est défendue, ici, sauf dans les couvents. Nous avons une Messe à 5h et la Grande Messe à 11h. Puis tout est fini. Pas de dévotion dans cet après-midi, le monde est trop occupé aux plaisirs de famille ».

La Société de Secours Mutuel dite "La Valdôtaine" à New York fut "approuvée et incorporée" par le Secrétaire d'Etat de New York à Albany le 12 avril 1909 et entra en fonction le 1er mai de la même année.

Elle avait pour but: "Premièrement de créer une caisse de secours pour venir en aide à ses membres en cas de maladie, d'accident ou d'adversité, de contribuer à un fonds mortuaire et d'aider aux frais de sépulture des membres décédés.
Deuxièmement de travailler au progrès intellectuel et à l'avancement social des Sociétaires et surtout de promouvoir l'entente cordiale et la harmonie entres les Emigrés Valdôtains des Etats-Unis.
Tout Valdôtain natif ou de descendence valdôtaine peut être admis comme mebre de cette Société pourvu qu'il soit reconnu honnête et de bonne moralité"

Les fondateurs furent Louis Battistolo, Louis Biava, Joseph Borasio, Charles Broglio, Joseph Cavagnet, Cyrille Centoz, Pacifique Centoz, Ferdinand Fenoil, Germain et Marcel Gaillard, Emile Gerbore, Pierre Mosquet, Henry Naval, Elisée Paillex, Pierre Perret, Victor Ronchetti, Damien Rossan, Etienne Saraillon, César Savin et Paul Zaninetti.

Active pendant huit décennies, elle organisait des fêtes, des pique-niques et d'autres moments de rencontre pour la communauté, assez nombreuse, des Valdôtains de New York et des U.S.A. Parmi ses réalisations, il faut rappeler l'achat d'un immeuble pour en faire le siège de la société et celui d'une partie du Mount Olivet Cemetary dans le quartier Maspeth du Queens, pour y accueillir les défunts de la communauté.

Le dernier représentant connu de "La Valdôtaine" fut Oscar Berthod, décédé en 1992.

En 2019, l'Association Valdôtaine des Archives Sonores a dédiée à "La Valdôtaine" un livre, par les soins de Carlo A. Rossi et Stefania Roullet.

Nous remercions l'AVAS pour le texte et les images.

Davide Pierini cresce con tre convinzioni: volare é la naturale condizione dell'uomo, l'idea che abbiamo del mondo naturale è l'1% di ciò che c'è ancora da scoprire, il cervello è la più intrigante opera di ingegneria.

Ha vissuto in Canada dal 2012 fino al 2022 dove ha progressivamente trasferito la sua esperienza in neuropsicologia dalla clinica all'industria aerospaziale.

Dopo aver lavorato in una clinica di neuropsicologia a Montreal, nel 2015 ottiene un posto come assistente di ricerca all'Université de Montréal in un laboratorio di interazione uomo-macchina. Nel 2019, diventa pilota di droni commerciali e lavora come test pilot e manager delle operazioni di volo presso Drone Delivery Canada.
Allo stesso tempo, nel 2021, diventa istruttore di volo e nei weekends insegna in una scuola di volo sulle meravigliose rive del lago Huron.
Nel 2022, ottiene un lavoro nella Silicon Valley presso Wisk Aero (una compagnia di Boeing), con l'incarico di supportare lo sviluppo di un nuovo tipo di cabina di pilotaggio per permettere a un pilota singolo il controllo a distanza di numerosi aeromobili.

Fils d'Adolphe Jeantet de Cogne, il naquit à New-York, comme ses deux frères, Ernest et Joseph.

Connu comme propriétaire du Restaurant Jeantet, à Corona, il fut aussi joueur de saxophone, manager de groupes musicaux et vendeur de radios. Il s'engagea dans la vie politique de son quartier en qualité de "chairman of Community Planning Board 3 for Corona, Elmhurst and Jackson Heights" (président du Conseil pour la planification de communauté pour Corona, Elmhurst et Jackson Heights), méritant d'être rappelé par l'intitulation de l'école primaire locale (Public School n. 19, dans le Queens).
Sa disparition prématurée priva la communauté valdôtaine de New York d'un de ses personnages les plus actifs.

 

Natif d'Issogne, après quelques années comme routier, il s'engage dans les carrières de marbre par désir d'aventure et curiosité pour le monde.

Son travail le conduit d'abord au Portugal et en Tunisie, plus tard au Madagascar et en Virginie (EE.UU.), avant de s'installer au Colorado, en 2013.  Ici, il découvre les descendants de la colonie d'émigrés valdôtains arrivés entre la fin du XIXe et le début du XXe siècle.

Après huit ans, il quitte les carrières et ouvre une société qui vend des équipements de chantier.

C'est le protagoniste du documentaire de Frank Vanzetti consacré aux Valdôtains du Colorado.

Gianluca De Bacco è di Aosta, ha studiato ingegneria ambientale al Politecnico di Torino dove ha conseguito il dottorato in groingegnetia.
Dopo una breve esperienza lavorativa a Torino è rientrato in Valle nel 2007 e ha lavorato per il Dipartimento della Protezione Civile della Regione Autonoma Valle D’Aosta fino al 2014.
Nel 2014 si è trasferito con la famiglia ad Asheville, North Carolina: una cittadina turistica per molti versi simile ad Aosta dove la sua ex-moglie è nata e cresciuta.
Ha lavorato per una società di consulenza fino al 2020 e successivamente per System Logistics, una società Italiana che opera nel campo della logistica e fa parte della multinazionale tedesca Krones.
Attualmente ricopre il ruolo di project manager ed è manager del dipartimento field services.
Dal 2018 ha la doppia cittadinanza italiana e americana. Ha una figlia di 3 anni che si chiama Dora Mae ed è anche lei cittadina italiana e americana.

Ernestine Branche émigra aux Etats-Unis ainsi que trois de ses soeurs et y accomplit une carrière remarquable. À son arrivée, elle se déclara "Housekeeper" soit gouvernante, mais sa maîtrise des langues lui valut un emploi comme assistente sociale et la possibilité de fréquenter les cours du soir à la Washington Irving High School. Elle y obtint son diplôme et, ensuite, alla à l'université, si bien qu'elle devint professeur d'espagnol, français et italien dans les "college" pendant une vingtaine d'année.
Au moment de la retraite, elle s'installa dans son pays natal, où elle rédigea son autobiographie, La Race qui meurt, dans laquelle elle se décrit en troisième personne, employant le pseudonyme "Avesta".

Son corps repose au le cimetière de Saint-Pierre, dans le tombeau familial, avec ses frères et ses soeurs.

Ellis Island soit l'Ile des Pleurs
"Ceux-là seuls qui ont connu la tragédie de cette île aux jours de l'émigration formidable sont à même d'en comprendre toutes les horreurs. Hommes, femmes, enfants jètés sans égard, comme les animaux, tandis que les emploiyés habitués à ce désordre migratoire, leur criaient sauvagement dans un langage que personne ne comprenait et les poussant tous comme s'il s'était agi d'animaux que l'on pousse à l'abattoir. Ils leur firent suivre des corridors en zigzag, enfoncés dans les cages qui n'avaient pas de fin. chacun devait porter ses propres bagages, sans que personne ne les aidât. Et toutes ces pauvres femmes, avec leurs bébés suspendus à leur sein, tandis que d'auytres enfants leur tiraient les jupes, etc. etc. Et il fallait bien s'occuper des paquets d'habits qu'elles piétinaient au-devant d'elles. d'autres, encore, les portaient sur la tête, tandis que les hommes transportaient les poids les plus lourds. d'autres pauvres émigrants, trop fatigués et ahuris par tant de fraas, ne savaient plus que pleurer, en trainant enfants et paquets, comme Dieu voulait bien. Et tout cela ne suffisait pas à contenter ces employés inhumains qui continuaient leurs cris et leurs injures à ces pauvres déracinés sans pitié, loin de leur pays.
Pourquoi n'y avait-il pas quelques femmes au coeur tendre qui prit pitié de tant de misères et de larmes? On les considérait comme du bourbier humain, apparemment, car les cris continuaient sans trêves ni relâche. S'ils ls considéraient comme du bourbier humain, ces employés sans coeur ne savaient-ils pas qu'eux aussi étaient descendus de toute cette misère humaine transporté en Amérique, où, finalement, à force de travail et de privations, ils réussirent à se créer une position en mangeant un pain assaisonné de larmes, car le pain du maître a sept croutons, et ce n'est que trop vrai.
"Est-ce que ceci l'Amérique" demanda Elsie à sa soeur "grand Dieu, quelle horreur"
Enfin, on arriva dans un grand hall, tout bordé de grillages en claie. C'était à en crier d'épouvante. Etait-ce une prison? Mais les ordres de ces employés continuaient toujours pour nous dire de nous asseoir à une table devant un repas qui ressemblait un hachis de poules et de boire un liquide qui ressemblait à l'eau du récurage. Touse ensemble, homes, femmes, enfants, dont plusieurs étaient suspendus au sein de leur mère. C'en était trop. Les deux soeurs ne purent que s'asseoir sur leurs valises en sanglotant: "Maman, Maman, où es-tu?" Ainsi passèrent-elles leur premier dimanche en Amérique"